Unilin Insulation se fera un plaisir de vous aider avec votre project d'isolation!
septembre 2023
Les pouvoirs publics accordent une grande importance à l'isolation des toits, et la règle vaut aussi pour les toits plats. Cela n’a rien de surprenant, car le toit est le principal responsable des déperditions de chaleur d’une habitation. Isoler la toiture est donc le point de départ idéal de tout effort d'isolation et fait l'objet d'une obligation légale.
En Flandre, la norme d’isolation du toit pour les habitations individuelles est en vigueur depuis 2015. Cette réglementation stipule que la valeur R ou la résistance thermique de l'isolation de la toiture doit être d'au moins 0,75 m²K/W. Le respect de cette norme minimale est possible avec une couche d'isolation d'environ 3 à 4 centimètres d'épaisseur et ne constitue en général pas un problème.
Cependant, les conditions d'admissibilité aux primes sont beaucoup plus strictes. Et il s’agit justement d’un paramètre important pour vos clients… La valeur R minimale doit être de de 4,5 m²K/W en Flandre, de 4 m²K/W en Région de Bruxelles-Capitale et de 5 m2K/W en Wallonie.
Ces valeurs R plus strictes sont très similaires aux exigences actuelles du PEB. Lors d'une rénovation énergétique majeure, le coefficient de transfert de chaleur ou valeur U (valeur U = 1/valeur R) ne peut pas dépasser 0,24 W/m²K. Les autorités bruxelloises et wallonnes se réfèrent explicitement à cette valeur U maximale comme norme d'isolation du toit. Mais dans la pratique, il est donc préférable de rester en dessous de cette limite en Flandre également.
Il existe trois types de toits plats : les toitures froides, les toitures chaudes et les toitures inversées. En cas de toiture froide, l'isolation se trouve sous la structure du toit. Les variations de température peuvent alors avoir un impact important et néfaste sur la couverture de toiture et la charpente. Installer une toiture froide est donc une mauvaise décision. Plus encore, il s'agit d'une intervention qui n'est pas recommandée en Belgique.
Tant pour les nouvelles constructions que lors de travaux de rénovation, les toitures chaudes sont aujourd'hui la norme. Dans ce cas, l'isolation est posée sur la structure porteuse (ou la toiture existante) et le pare-vapeur, et sous la (nouvelle) couverture de toiture. De cette manière, la structure du toit n'entre pas en contact avec les conditions météorologiques et l'ensemble a une durée de vie beaucoup plus longue.
Dans certains projets de rénovation, le choix se porte sur une toiture inversée. Les coûts y afférents sont généralement beaucoup moins élevés que pour une toiture chaude. Dans une toiture inversée, la couche d'isolation est située entre la toiture existante et une couche de lestage supplémentaire constituée de gravier, de tuiles ou de bois. Si l’objectif est de créer, par exemple, un toit-terrasse, il s’agit d’une option intéressante.
Il est toujours de bon conseil de penser d'abord à la couverture de toiture. En particulier lors d'une rénovation, la couche supérieure d’un toit plat doit faire l'objet d'une attention prioritaire. La couverture de toiture doit-elle être nettoyée ou réparée avant d'ajouter le matériau d'isolation et la nouvelle couche de revêtement (toiture chaude ou inversée) ? Ou bien doit-elle être remplacée (toiture chaude) ?
La question du matériau de couverture est également essentielle, y compris en cas de nouvelle construction. Opter pour du bitume, du PVC ou de l'EPDM contribue à déterminer le produit d'isolation le mieux adapté. L'avantage ? Le matériau d’isolation PIR s'adapte à chacun de ces revêtements.
Enfin, ce n'est un secret pour personne : des couches supplémentaires d'isolation et de couverture de toiture entraînent une différence de hauteur. Dans un projet de nouvelle construction, vous en tenez évidemment compte mais lors d'une rénovation, il s'agit également d'un facteur très important. Le côté du toit, les gouttières et les éventuelles coupoles doivent donc logiquement être adaptés.
En fonction du matériau de couverture choisi, de la méthode de fixation et d'autres besoins spécifiques, il est possible de sélectionner le produit d'isolation adéquat. La gamme est aujourd’hui très large et particulièrement innovante. Voici une petite sélection de notre gamme :
Tous ces produits sont constitués du matériau d’isolation PIR (polyisocyanurate). Ce type de mousse est très efficace, tant en termes de valeur d'isolation que de sécurité incendie.
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Un toit plat n'est jamais tout à fait plat. Avoir une couverture de toiture bien étanche est une chose, mais elle doit toujours présenter une certaine pente. C’est la seule façon d’assurer un écoulement optimal de l'eau de pluie dans la gouttière.
L'isolation en pente constitue dans ce cas la solution idéale. Les plaques d’isolation présentent déjà une légère pente, de sorte que vous pouvez les poser directement sur le pare-vapeur. La couverture de toit qui est ensuite posée dessus possède ainsi automatiquement la bonne inclinaison. De nombreux toits sont inclinés dans une seule direction, mais on trouve également des constructions en pointe ou en creux.
La méthode alternative, qui consiste à couler une couche de béton inclinée, est beaucoup plus complexe et nécessite beaucoup de préparation. De plus, contrairement à une toiture en plaques inclinées, l'exécution est rarement parfaite. Le degré de difficulté est particulièrement élevé pour les toits dotés de structures d'évacuation compliquées. Alors qu'avec une isolation en pente, il est facile de concevoir et de réaliser des voies d'évacuation parfaites.
En savoir plus sur l'isolation en pente et le plan de pose clair proposé par Unilin Insulation
Une toiture chaude bien finie avec une légère inclinaison exclut, par définition, de nombreux problèmes d'humidité. Les soucis de condensation qui caractérisent une toiture froide sont généralement absents. Et vous évitez d’emblée les infiltrations d'eau. Il est cependant essentiel de rester attentif à l'humidité, selon la devise « mieux vaut prévenir que guérir ».
Les plaques isolantes doivent avoir être placées de manière jointive, et l'étanchéité à l'air et à la vapeur doit être parfaite. Afin de ne jamais perdre de vue ces aspects ou d'autres, il est conseillé de toujours suivre à la lettre les prescriptions de pose du produit d'isolation choisi.
Il va de soi que le coût d’isolation d'un toit plat dépend fortement du produit utilisé. D'autres facteurs sont également déterminants, tels que la surface totale du toit, l'accessibilité du chantier et du toit, la complexité du toit et, bien sûr, la construction du toit elle-même.
Certaines toitures sont un peu plus complexes et cela a une incidence sur le prix. Par exemple, il faut un peu plus de temps (et donc d'argent) pour travailler sur une toiture comportant un certain nombre d'installations techniques, une coursive et une coupole. Et dans le cas d'une nouvelle construction (ou d'une rénovation importante), le prix d'achat d'extras tels qu'une coupole de toit intervient également dans le budget total.
Lors de la construction d'un toit, le support joue un rôle, tout comme les matériaux choisis pour l'isolation et la couverture. La méthode de fixation correspondante a, elle aussi, une incidence sur le coût. Enfin, la valeur d'isolation souhaitée détermine les besoins.
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